Meridian Anarchy
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Meridian Anarchy

clans de gens sauvages, se battant pour la liberté.
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

 

 Roses are Innocent

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Effie
ιт'ѕ ɢoɴɴα вe leɢeɴd...wαιт ғor ιт....dαry ! leɢeɴdαry ! ι'м αweѕoмe
Effie


Messages : 62
Date d'inscription : 25/07/2012

Roses are Innocent Empty
MessageSujet: Roses are Innocent   Roses are Innocent EmptyLun 11 Mar - 8:26


« Dans les années 1860. La paisible ville de Rosewood est en proie à une vague meurtrière. La gente féminine constitue les principales victimes. Alors que les maîtres de foyers cloîtres leurs femmes et filles chez eux une jeune adolescente rebelle déjoue les règles et rôde la nuit. Mais les assassins rôdent.... et la tuerie ne risque pas de s'arrêter »


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]

Nouvelle version. Vous préférez laquelle ?


Prologue

« Le soleil descendait dans le ciel teinté de rose. La vue du lac chaque soir était époustouflante. Le soleil se couchait dans l'horizon de l'eau, ses reflets mouvant au rythme des vagues. Des teintes de roses et d'oranges finissaient de percer un ciel à présent d'un noir d'encre. Une silhouette menue observait la scène en silence, la brise jouant avec ses mèches flamboyantes. Le bruit d'un frottement de pieds contre le sol dur résonna comme un écho. En cette soirée fraîche de printemps la maison du lac semblait vide et personne n'était présent hormis la jeune femme. Elle tourna la tête en quête de l'origine du bruit. Rien. Tout était calme et particulièrement silencieux. La jeune femme reposa ses bras contre la barrière de bois clair et s'appuya en avant pour regarder de plus près la surface de l'eau devant elle. Un nouveau bruit résonna. Le bois du ponton émettait toujours du bruit lorsque quelqu'un se trouvait dessus et bougeait, aucun doute quelqu'un était là. Se tournant en sursaut la jeune femme se retrouva nez à nez avec un inconnu, elle voulu crier mais son agresseur l'en empêcha. Une lueur sauvage abritait son regard. Elle se retrouva accolée contre le garde-fou et sentait le bois craqué, elle s'agrippa à son assaillant pour ne pas basculer en arrière. D'un bras il la poussait encore plus et de l'autre il couvrait sa bouche, l'empêchant de crier. Elle tenta de se défendre, dans un dernier acte d'un courageux désespoir elle mordit le bras qui couvait son visage et griffa à l'aveuglette. Une main s'abbatit sur son poignée et la retient fermement. Une violente douleur lui transperça l'estomac, elle baissa son regard vers l'origine de la douleur. Une tâche pourpre s'étendait sur sa robe. L'odeur métallique du sang envahit ses sens et devinrent omniprésent. Ses lèvres se pincèrent de dégoût. Le ravisseur essuya son arme et recula jusqu'à se fondre dans l'obscurité. Il attendait, visiblement il savait que personne ne viendrait ce soir là. Méthodique. La jeune femme savait que ses dernières minutes étaient face à elle et que la mort allait la prendre sous peu. Peu à peu elle se sentir faiblir. Son corps retombant dans un bruit sourd sur le bois du ponton. D'une main elle explora les bords de sa blessure pour l'épongeait mais un cri de douleur jaillit, sa poitrine se soulevait de plus en plus lentement à présent. Elle savait qu'il était là, tout près, observant sa mort. La jeune femme sombrait dans un état de semi-conscience proche de la mort, lors de ses derniers instants la seule image qui lui venait à l'esprit était un regard étincelant et profond d'un noir comme le jais, noir comme le charbon, noir comme la mort... »














Chapitre 1


« Le ciel teintait de bleu et de volutes roses annonçait une matinée ensoleillée. Pas un nuage ne perturberait cette douce journée de printemps. Je respirais l'air frais et printanier tout en sortant de la demeure familiale. Une bâtisse en brique blanche montait sur deux étages un porche bordé de hautes colonnes avec quelques marches en pierre d'un blanc grisâtre et le tout dans le quartier des nouveaux riches. De l'extérieur l'on voyait aux fenêtres les rideaux aux tissus travaillés fait de dentelles et autres. L'on distinguait aussi les silhouettes des domestiques s'affairant à débarrasser le petit-déjeuner. D'une des fenêtres ouvertes à l'étage l'on entendait les discussions d'affaires entre Père et mes frères, parlant comptabilité et finances. Je refermais en toute délicatesse la lourde porte en bois foncé, tournant dans un rythme lent la poignée en laiton. Je restais immobile sur le perron quelques instants avant de prendre le départ dans ma sortie improvisée. J'avançais de quelques pas et me retournais vers l'imposante bâtisse blanche, du haut des terrasses aux balcons en fer forgés il n'y avait personne à l'horizon. Je pouvais donc m'éloignais tranquille sans être observé par un membre de la famille. La famille des Knightley. Une des fondatrices mais mon humble aïeux John Knightley avait refusé le grade de Fondateur et pour ma part c'était un grand homme. Un tableau le représentant était accroché dans le couloir. De haute stature l'on voyait, même en peinture, qu'il dégageait une force incroyable. A présent le maître de maison des Knightley n'était autre que Chester Knightley, une carrure haute qui dégageait une certaine autorité et intimidait plus d'un. Il avait des yeux noisettes pétillants et des mèches qui autrefois rousses étaient aujourd'hui ternit par l'âge.Un maître de maison très pris par ses affaires, et la présence de ses trois fils à ses côtés le ravissait. Trois fils, mes frères. L'aîné Hardley, un regard océanique et un sourire malicieux, c'était le plus impétueux des trois. Il souhaitait voyager et non reprendre l'affaire familiale. Jake, le benjamin. Un regard vert émeraude et des mèches sombres, je ne le voyais que très peu. Il s'était engagé dans l'armée et était donc soldat. Le cadet des trois, mais quand même mon aîné, Carter. Un caractère très effacé sous un regard orageux. Il était toujours d'un calme à toutes épreuves et d'un sérieux époustouflant. Et au fond du tableau familiale, la descendance féminine, moi. L'adolescente sous surveillance des Knightley, j'avais un caractère trop irrationnelle pour pouvoir choisir mes journées d'après Père mais il passait ses jours entiers plongé dans la direction de ses affaires et je m'absentais sans qu'il s'en rendait compte En cette matinée j'avais réussi à prendre quelques temps pour moi et sortir. Sortir seule semblait inconcevable en cette période obscure mais nous étions nombreuses à réussir à y échapper. Tandis que je passais notre quartier et saluais les connaissances je tournais sur l'avenue principale. Je me pris quelques minutes pour rejoindre mon amie. Nous formions un duo d'opposés mais nous étions liés par une longue amitié. Un fil invisible nous liés l'une à l'autre et personne ne pourrait s'immiser entre nous. Opposé moral d'abord. J'étais d'une curiosité entêtante et je ne me résignais que peu de fois. Elle était plus calme et posée, plus dans le réfléchie et les paroles. Mais une grande ressemblance, notre force commune. Nous voulions toujours plus de libertés, l'idée de devenir des femmes bonnes à rester au foyer, sans aucuns droits et aucune liberté nous révulsaient. Nous profitions de nos libertés et nous en gagnons d'autres. Ce matin là elle m'invita à la rejoindre à une fête organisée clandestinement ce soir dans la forêt hors de la ville. J'acceptais en bloc, pas d'hésitations, je ne comptais pas gâcher l'opportunité de pouvoir m'amuser. Ensuite c'était un opposé physique. De grande taille, elle était taillée toute en longueur, un teint hâlé voir mat qui s'accordait à merveille avec ses jolies boucles brunes et ses yeux sombres magnifiques. Tandis que moi j'étais une peau de porcelaine, un teint d'ivoir, blafard, avec une chevelure d'un blond tirant sur le platine et des prunelles bleus antracite-océan, je ne dépassais pas la moyenne en taille et que je devais toujours lever les yeux pour la regarder en face. Je pris le lieu du rendez-vous. Calla était vraiment une grande amie. Nous nous connaissions depuis l'enfance et ce lien entre nous n'avais pas changé au fil des années malgré nos parcours différents. J'étais des nouvelles riches alors qu'elle était la fille d'un haut-placés de la ville, toujours dans la richesse et la somptuosité depuis ces premiers pas en tant qu'enfant. Je garantis de la rejoindre ce soir et je continuais ma route sans arrêt cette fois-ci. Je me rendais à la maison sur le lac. La maison sur le lac. J'adorais cet endroit. Un lieu que tout monde connaissait à Rosewood. Les jeunes s'échappaient des demeures victoriennes et vennaient se détendre sur le ponton pour un pique-nique. En réalité il n'y avait aucune « maison », juste un large ponton sur un bout du lac qui finissait en terrasse sur la terre ferme. D'une ancienne cabane de pêche d'où il ne restait que le ponton et un mur au planches de bois vieillis plantés dans le sol d'où nous avions accrochés quelques lumières pour les soirées là-bas. C'était un lieu qui échappait à la règle de la richesse, tous pouvait se retrouver ici. Il n'y avait pas un coin pour la classe bourgeoise et un autre coin pour les classes moyennes. Non c'était un mélange entre nous. C'était mon lieu même où je pouvais voir l'espoir. Je n'avais que de bons souvenir de ce lieu. Le vent jouant avec mes mèches blondes, les soirées clandestines de fêtes entre jeunes, les journées passées loin des règles dictées par les chefs de maisons. Ces moments privilégiés ou seul s'amuser était la règle. La dernière de nos soirées là-bas remontait il y-a un mois, lors du début du redoux, une sorte de fête de début de printemps. Fini le froid hivernal et la glace à perte de vue sur le lac. Aujourd'hui c'était le dégel et un climat doux qui nous accueillaient à la maison sur le lac. Les jeunes filles pouvaient échapper aux strictes convenances et être elle-même le temps d'une soirée. Je marchais sur l'une des routes bordaient d'arbres en cette matinée de printemps le soleil était au rendez-vous et le climat agréablement doux. J'avais réussi à échapper à la demeure familiale et je me rendais à la maison sur le lac. Lorsque j'arrivais à proximité j'entendais qu'il y avait de l'agitation sur le ponton. Pensant à un reste d'une fête clandestine je continuais ma route. Les ombres sur la clairière transformaient l'habitude vert vif par une couleur bleu-grise, le ponton était peuplés mais pas de jeunes. Je passais en revue les différentes silhouettes. Là je reconnus la haute carrure du shérif Wilson et ses hommes ainsi que les Fondateurs. L'un des Fondateurs, un ingénieur de petite taille avec des cheveux sombres coupés court, me vit et m'invita à m'approcher. Je m'exécutais, même si j'avais une révulsion à obéir à ces hommes de richesse j'étais emportée par la curiosité. Une curiosité vite étouffait par un sentiment de nausée. Lorsque j'avais rejoins les côtés des autres hommes je voulais juste repartir en trombe et ne pas revenir pendant plusieurs temps. La scène semblait idyllique et apocalyptique à la fois. Un décor magnifique, la lumière tamisée des lampes sur le mur projetait des ombres lumineuses sur la surface de l'eau qui scintillait comme éclairé par les étoile. Mais éclairée par ces lueurs, la vision d'un un corps. Allongée sur le sol une femme, livide. Une femme plus âgée d'une dizaine d'années environs. Les paupières closes et des lèvres pâles légèrement entrouvertes, en ne regardant que son visage on aurait dit que la victime dormait. Sauf que à partir de son cou de multiples entailles, fines et peu profondes lacéraient sa gorge et ses bras. On aurait dit qu'une bête sauvage avait attaquée la pauvre victime. Sa robe en satin violet prenait une couleur tout autre à cause du sang et le tissus baignait dans le liquide rougeâtre qui s'étalait sur le bois du ponton jusqu'à la surface de l'eau d'où le sang gouttait faisant une nuance rougeâtre à chaque goutte en contact avec l'eau du lac. Au niveau de son estomac le tissu était déchiré laissant voir une plaie béante sûrement dû à une arme comme un couteau. Au moins le tueur n'avait pas un fusil sur lui ce jour-là. L'un de ses gants à la couleur d'origine nacré était imbibé de sang, sa main reposant sur le bord de sa blessure comme si, dans ses derniers instants, elle s'était attachée à la vie et avait tenté d'épongeait la blessure suite à cette violente attaque qu'elle avait été victime. Sa chevelure rousse trempait allègrement dans le sang au sol donnant aux mèches mouillées de sang une teinte à l'allure d'un conte maléfique. De moi-même je laissais échapper un soupir. Encore une mort. A cette annonce je me doutais que la vague de panique n'allait que s'accroître et Père risquait de me consigner à la demeure. Cette idée m'en fit frémir. Les principales victimes était les femmes et les hommes profitaient des avantages de cette situation. Au début ils accompagnaient leurs sœurs, femmes, filles dehors mais au fil des semaines ils furent vite lassés et les consignèrent chez eux. A présent c'était la gente masculine qui peuplait les rues et la gente féminine restait cloîtrée comme des prisonnières en attente d'un jugement. De plus en plus d'entre nous ne sortent plus et chacune redoute le jour où nous ne pourrions plus sortie dehors. A présent les Fondateurs se déplaçaient en personne à chaque meurtre. Les Fondateurs. Un nom qui avait le don de m'irriter. La riche descendance des pionniers qui ont érigés notre ville. Ils formaient le conseil qui dirigeait cet endroit, le maire était un Fondateur aussi évidemment, le shérif aussi. Tout les hauts placés étaien des membres des Fondateurs. Je regardais une dernière fois en silence la triste dépouille de la femme rousse. Je ne la connaissais pas, juste aperçue quelque fois dans la rue. J'avais déjà entendu son nom....Mandy ? Molly ? Quelque chose dans ses tons là. Je pense bien que c'était Mandy. D'après certains c'était une femme de petite vertu qui se laissait aller dans les bras des hommes très facilement. C'était une de celle que les riches et mauvais maris nomme bagasse en plein jour alors que la nuit il les emmène dans leurs lits pour profiter de leurs faiblesses émotionnelles et surtout de leurs corps. Elle était sûrement l'une de ces filles. Beaucoup de rumeurs sur elle. Mais les rumeurs je m'en fichais, cette femme avait connu la mort et cela était horrible, son statut social n'était rien face au meurtre. Le fait qu'elle n'avait aucune famille, aucun mari, avait facilitait la tâche de l'assassin qui courait nos rues. Un des policiers penchait sur la victime remarqua un étrange bout de papier tâché de sang sur le bord qui se trouvait sous l'un des tissus de la robe de la victime. Chacun se pencha vers le papier pour en lire les mots. Des hoquets de stupeurs et des rictus dégoûtés passèrent dans les membres présents. « Celui-là n'est pas la fin, ce n'est qu'un début. Je reviendrais encore et toujours, jusqu'à ma fin. » Ces quelques mots, encrés sur ce morceau de papier jauni et taché de pourpre par endroit semblait un message venu des enfers alors qu'il était surement écrit de la main d'un homme, l'encre noir avait coulé sous certaines des lettres et l'on voyait de part son écriture éxasgérément appuyé la force de son acharnement qu'il avait contre nous. Ces quelques mots alignés sur le papier me faisait comme entendre l'animosité du prédateurs envers ces proies. Nous. Qu'avons-nous fait pour mériter une telle tuerie ? Après ces plusieurs mois de meurtres nous savions que seules les femmes étaient prise pour proies aux yeux du tueur. Pourquoi ? Seul l'auteur de ces meurtres en savait la cause. Surtout hormis le fait que c'était toutes des femmes les victimes n'avaient aucune ressemblances, ni physique, ni sociale. D'abord une riche bourgeoise, ensuite une maîtresse de maison esclavagiste, puis ce fut la femme d'un pauvre. Ensuite vint le tour de la fille d'un Fondateur. La sœur du boulanger et les deux sœurs d'un banquier. Quelques prostituées aussi et bien sûr cette victime là. A peine trois mois et la liste de morts devenait longue mais très peu de pistes menait vers lui. Pas un indice, l'arme du crime était toujours introuvable et pourtant d'après les précédentes victimes ce n'était jamais la même lame qui perforée la chair des proies du tueur. Les Fondateurs pensaient à un homme sûrement mais lequel ? Tout le monde pouvait soupçonner tout les autres. Un fils pouvait soupçonner son propre père, ou son frère. Peut être étaient-ils plusieurs en fait ? Certains pensaient à une force maléfique venu tout droit des ténèbres, à une créature tout droit sortit des mythes. L'hypothèse du vampire avait été mise en route il y-a un mois mais vite elle fut mise hors de cause et les rumeurs revinrent à des choses réalistes. Était il possible que se soit en fait toute une guilde ? Ou même était il possible que se soit un de ma propre famille ? Entre rumeurs et vérité personne ne savait quelle hypothèse suivre. Tout était possible et la liste des possibilités s'allongeait. Mais entre fiction et réalisme qu'elle piste suivre ? Ce pouvait-il que les supersticieux aient raison et que Rosewood soit en proie à un esprit maléfique que personne ne supsonne ? Je ne savais que croire entre toutes les hypothèses possibles. Mais la vérité semblait bien sombre pour nous tous. Car nous savions une chose, cette malheureuse certitude qui renforçait cette insécurité et la mort imminente d'un membre de notre communauté. Car notre seule certitude hormis ces victimes féminines était plus cauchemardesque. Cette certitude qui pour cette communauté était apocalyptique car nous avions formés cette ville sur un élan de solidarité. Cette seule certitude qui disait que le meurtrier n'était autre que l'un des notre....





Chapitre 2

Le ciel d'un bleu si particulier qui concurrençait avec l'azur le plus pur se vit mélangé aux nuances foncés des nuages cotonneux et orageux. La fête du soir avait été annulée à cause de la pluie qui menaçait. Ma soirée s'annonçait fastidieuse et ennuyante. Je marchais aux côtés de Calla qui me contait les nouvelles qu'elle avait toujours en avance. De nouveaux venus à Rosewood s'installeraient dans quelques jours, deux familles. L'une dans le quartier des nouveaux riches occupera le manoir de la défunte Lady Forbes qui avait était l'une des victimes du tueur. L'autre famille, moins fortunée, était une apothicaire et ses deux enfants qui allait reprendre la boutique en ville et occupait les locaux du haut de la boutique dans le centre-ville dans l'avenue principale. J'étais curieuse de voir le visage des nouveaux venus. Arrivée à l'avenue principale Calla prit sur la gauche pour rejoindre sa demeure tandis que je devais continuais tout droit. Après plusieurs minutes de marche solitaire j'arrivais sous le porche de la demeure. Lorsque j'ouvris la porte je sentis que nous avions de la visite, l'odeur de bon vin et les voix toujours plus fortes pour surplombaient les autres étaient omniprésente. Je reconnus la silhouette élancée de ma mère qui conversait avec la femme d'un Fondateur, assises sur l'un des canapés beiges. Elle avait eu le temps de se préparer à la vue de son chignon parfaitement ramené, pas une mèche rebelles ne dépassais hormis deux mèches bouclés qui cascadait harmonieusement sur le devant de ses épaules. Une visite prévue dont j'avais ignoré l'existence jusqu'à maintenant. Cette réunion prévue n'était qu'un petit comité au final, une famille. Je les reconnus après quelques minutes de réflexion. Les Darrenson. Banquiers depuis les débuts de Rosewood. M. Darrenson, Mme Darrenson et un adolescent visiblement de mon âge. Des mèches fauves et des yeux dorés qui arborait un sourire contrit. Lorsque j'entrais dans la salle à manger le fils des Darrenson m'adressa un léger sourire de compassion. Visiblement les augures étaient mauvaises. Une heure s'écoula, les conversations n'étaient qu'affaires et la vague meurtrière. A chaque mouvement sur ma chaise ma mère m'adressait un regard curieux sous ses traits tirés, comme si elle avait mordu dans un citron. Que lui arrivait-il ? Au final seuls nos parents prenaient la parole. Je ne savais rien de l'origine de la venue des Darrenson pour ce dîner alors je gardais un silence mortuaire. Le fils des Darrenson affichait une mine ennuyée, reposant son menton sur sa main accoudée nonchallement à la la table. Ces prunelles dorés sondaient les moindres détails de la pière cherchant quelque chose pour passer le temps. Nous étions face à face mais nous étions silencieux. Finalement le diner s'acheva et je pus me lever de table. Mes parents échangèrent quelques poignées de mains ou tapes dans le dos avec l'habituel « Revoyons nous bientôt » et je me contentais d'un signe de tête sous le regard visiblement désapprobateur de ma mère. Lorsque la porte d'entrée se referma je pus regagner ma chambre. Sauf qu'à peine arrivais-je sur la première marche de l'escalier en bois foncé que la voix de ma mère m'arrêta nette.

«  Effie. Il faudrait que nous discutions avec ton père à ton sujet. Rejoins-nous au salon. Maintenant. »

Je m'exécutais, il n'y avait rien de bon dans ses mots qui semblaient m'annoncer une douloureuse nouvelle à mes yeux. Je m'assis sur le fauteuil devant la cheminée, le plus possible du canapé où était assis mes parents.

«  Nous avons une grande nouvelle à te faire part. Cette soirée évidemment n'a été que l'officialisation de touts les projets que nous avons. Et l'un d'eux te concerne ma fille. Note bien cette date en mémoire car dans un mois ma fille tu seras mariée. »


Horreur et dévastation, deux mots exprimant à merveille la douleur qui j'avais intérieurement. Je savais que contre ça je ne pouvais rien, j'étais résignée à vivre un enfer par ma propre famille. J'étais trahie et humiliée par ma propre famille. Je ne savais même pas l'identité du futur époux et je ne voulais même pas savoir. Je sentis soudain un grand vide et le choc de la nouvelle me rendis encore plus pâle qu'à l'accoutumée. J'étais comme poignardée par ma propre famille. Et ils ne faisaient que tourner et tourner encore plus la lame dans la plaie pour faire mal.

« Et bien ton avenir si prometteur ne te satisfait pas autant que nous le pensions. N'es-tu pas impatience d'apprendre l'heureux élu ? Choisit par mes soins évidemment. »

Père prononçait ces mots comme si j'aurais du arborait un grand sourire et les remerciait à cette nouvelle. Voyant qu'il n'attendait qu'une réponse de ma part je me contentais d'un rapide et glacial « Oui ». Pourtant ma froideur ne parut pas l'ébranler puisque il semblait encore plus heureux qu'il y-a deux minutes, je me demandais bien combien cela pouvait lui rapporter pour voir une telle joie sur son visage.

« Ethan Darrenson. Le fils aîné du Fondateurs Darrenson, tu sais le dirigeant de la banque principale, son cadet était là ce soir mais il était préférable d'unir d'abord le plus âgé des deux frères. Oh il est certes plus âgé mais de peu. Il n'a que 23 ans.»

Alors le jeune qui m'avait pris en pitié tout à l'heure allait être le beau-frère. Et je me retrouverais avec un homme de six ans mon aîné. Je ne pouvais imaginer pire scénario. J'avais à peine dix-sept ans et lui en avait déjà vingt-trois. Le sourire sur le visage de mon père ne pouvait être plus grand, ma mère me lançait un regard de fierté et d'encouragement comme si ce mariage était le « happy end » du siècle dans la famille. Je ne pus sortir une seule phrase que Père continuait son flot incessants de paroles sur cet union.

«  Il reprendra l'affaire de son père et donc il n'a donc aucun souci à se faire concernant les affaires dans l'avenir. Tu as un chemin tout tracé que nous venons de t'offrir. Nous sommes si fiers de toi Elizabeth »

Elizabeth, mon nom complet que peu utilisaient encore à ce jour. Normalement j'étais Effie ou Eff` comme m'appelait Calla parfois. Pourtant il avait repris mon prénom au complet, chose rare de sa part qui était l'un des premier à me surnommé Effie. Diminutif plus court et moins commun qu'Elizabeth. Ses paroles dites ils se retirèrent me laissant seule dans le salon. Daisy, une des domestiques auquel j'avais une affection particulière entra et me proposa un café. C'était devenue comme une amie, la chance ne lui avait jamais sourit. Pauvre depuis la naissance son père avait fait faillite. Sans argent elle a dut payer les besoins de sa famille, en l’occurrence seulement son père, en travaillant dans un bar mal fréquenté. Lorsque Père s'est mis à chercher du personnel j'avais user de bien des manières pour faire pencher la balance en la faveur de Daisy. Je l'avais rencontrée plusieurs fois avant et après sa demande elle avait gagné un travail mieux payé et plus honorable ainsi qu'un foyer. Elle me remerciait souvent de l'aide que j'avais apporté mais je pensais que c'était un acte tout à fait normal, j'avais eu la possibilité d'améliorer nettement son quotidien alors ne pas l'avoir fait aurait été égoïste de ma part. Elle revint quelques minutes plus tard avec un plateau. Elle coiffait constamment ses cheveux blond vénitien dans une coiffe simple mais élégante, elle avait aussi un regard vert émeraude avec de multiples nuances, vraiment époustouflant. Je pris la seule tasse trônant sur le plateau et sucré le tout. Les quelques gorgées du breuvage chaud me réchauffa. Daisy retourna en cuisine, elle venait à peine de finir de débarrasser la table après le départ des invités de tout à l'heure. Elle traversa plusieurs fois le salon, débarassant les assiettes en porcelaine et les couverts en argent. Je tournais le regard vers la cheminée où les flammes dansaient. Le petit brasier semblait représenter ma liberté, partit en fumée. Les flammes ravageant le semblant de vie que je pensais avoir acquis. Lorsque j'eus finis je montais dans ma chambre. J'étais encore trop ébranlée par la nouvelle, je savais que ce jour arriverais mais tout était trop rapide, je n'avais plus qu'un malheureux mois devant moi et je savais que j'allais devoir le passer à assister à des dîners et autres affreuses convenances inutiles jusqu'à l'horrible jour de l'union. Cette pensée me donnait la nausée. Dans ma chambre je commençais par me réfugiais dans mes draps comme si mon lit pouvait me donner les réponses à mes problèmes. Cherchant le sommeil, en vain, je me résignais. Je ne voulais pas redescendre en bas par peur de croiser quelqu'un, n'importe qui, un domestique ou mes parents, ou même un de mes frères. Je m'assis face à ma fenêtre, contemplant la lune comme si elle détenait le pouvoir de l'Univers. En ce moment je voulais juste m'enfuir pour toujours et partir ailleurs, mais ailleurs c'était les mêmes règles et puis j'avais Calla ici et je me voyais mal partir sans la revoir un jour. Je restais affalais sur cette chaise à regarder dehors, je ne sais combien de temps j'aurais pus passer comme ça, plusieurs heures, ou plus encore, une journée, ou même deux....Le temps n'était plus maître lorsque nous étions dévastés par les sentiments, dans mon cas une large palette de tristesse et de colère mélangées. L'astre nocturne éclairait d'une pâle lueur le ciel sombre, la pluie dehors cognait contre les carreaux de la fenêtre et j'ouvris la fenêtre. Sur la pointe des pieds je me penchais en avant, tendant un bras vers l'extérieur. La pluie fraîche sur ma peau semblait laver mes déboirs pourtant je savais que rien ne pouvais empêcher ce mariage. La pâle lueur lunaire éclairait ma main à la peau d'ivoire et soudain dans mon esprit se materialisa l'horrible image de cette même mains où l'un de ses doigts était sertit d'une bague de fiancailles. Par dépit je refermais la fenêtre violemment. Je ne sais ce qui me passa par la tête à ce moment là mais je me précipitais vers le couloir. Là bas il y avait un accès à l'un des balcons de la demeure. Je rejoins automatiquement le balcon, m'appuyant sur la balustrade de fer forgé. Je rejetais la tête en arrière, savourant la pluie comme une bénédiction. Soudain une succesion d'actes fous défilèrent. Je m'issais sur la balustrade de fer. En équilibre, comme si j'allais sauter. Ma libération semblait n'être que la mort. Je repensais aux souvenirs que je voulais garder avec moi avant d'avançer vers ma destinée fatale. Je me revoyais enfant avec mes frères, puis lors d'une soirée avec les autres jeunes de Rosewood. Le bal des Fondateurs de l'an dernier où j'avais fait sensation avec un jeune soldat de passage qui soit disant passant avait été fort charmant. Puis l'image de cette soirée repassa en boucle dans ma mémoire, je fermais les paupières pour chasser cette pensée mais c'est comme si l'idée de mariage était inscrit dans tout mon esprit sans pouvoir s'en détacher. Des larmes de colère piquèrent mes yeux. Je ne voulais pas me marier ! Ce n'était pas comme, lorsque enfant, Père me forçait à m'assoir à côté de tel ou tel fils de Fondateurs pour faire un rapprochement pour plus tard, et pourtant ces multiples expériences auraient dû lui faire comprendre que ces rapprochements forcés avaient tous été des échecs. Je fus alors emprunts au regret, je ne pouvais cloturer ma vie ce soir. J'imaginais la douleur si mon corps rencontrerait le sol après ma chute. Si je devais mourir ce devra être une mort moins douloureuse, plus supportable.

Chap 3


La douce musique résonnante marquait le suspence d'une entrée. Mon entrée. J'avais l'impression d'étouffer dans cette robe surfaite de dentelles de Bruges ivoire. J'avais l'impression d'être resserée dans un étau qui s'avérait être du tissu. J'allais devoir faire mon entrée dans l'église de Rosewood. Ma mère attachait les dernières mèches d'un chignon trop parfait. Me voyant dans le miroir j'avais l'impression d'être face à quelqu'un d'autre, ce n'était pas moi. Ce visage de porcelaine maquillé pour souligner mes prunelles océaniques était le mien mais celui de quelqu'un d'autre à la fois, comme si j'avais un alter ego. Un alter ego qui elle était ravie de se marier aujourd'hui, qui comptait passer le meilleur jour de sa vie. Pourtant je savais que c'était bien moi. Puis les portes en chêne clair et aux poignées d'or face à moi étaient la dernière chose qui me séparait de mon triste destin, cette fatalité. J'avais peine à respirer dû à l'angoisse ou d'être quasiment étouffée dans un corset trop serré à mon goût. Les portes s'ouvrirent sur une masse de regards braqués sur moi. Tous vêtus des plus belles parures, de grands sourires sur leurs lèvres. Mais au centre de tous, au fond de cette rangée de costumes et de robes, un homme. Cette silhouette avec son sourire en coin malgré ces airs solennels. J'avançais à pas lents vers ma destinée, vers mon mari. Puis je me retrouvais face à lui. Le prêtre annonçait quelques paroles mais je n'en distinguais pas le sens, mon esprit n'était qu'un amas de sentiments mélangés. Puis ce simple mot résonna dans mon esprit dans un écho lorsqu'il le prononca. A partir de ce moment tout mes sens s'amplifièrent dans l'écho. Je sentais son souffle contre ma peau, son visage à quelques centimètres du moins. Attendant ma réponse à ses paroles. Une simple parole qui pourtant scelle tout un destin. « Oui ». A présent qu'il l'avait dit, c'était à mon tour de répondre à présent...

Je m'étais redressée d'un bond sur mon lit. Un frisson me parcouru depuis ma nuque en longeant mon dos. J'avais l'impression de sentir encore son souffle froid contre ma peau. Lorsque je reconnus le meublement familier de ma chambre j'eus la certitude d'avoir rêvé. Un cauchemar plutôt. Je m'assis sur le bord de mon lit, faisant balancer mes pieds d'avant en arrière le temps de me réveiller totalement. Je repassais en tête les événements de la veille et mon sentiment de mal-être revient. Je me passais de l'eau fraîche sur le visage comme si l'eau allait nettoyer mon destin scellé. La fatalité m'était tombée dessus et je n'avais pas d'issue possibe. Ou du moins si une issue était possible je n'en connaissais pas l'existence. J'ouvris les rideaux et le ciel encore d'encre témoignait que le jour n'était pas encore levé. Pourtant il m'était impossible de songer ne serais-ce qu'un instant à me rendormir. Je devais quitter cette maison, je devais quitter cette vie. Je dévalais l'escalier deux à deux puis quittais la maison. J'avançais dans la rue, déboussolée. Je marchais dans les rues, hagarde, sans but précis. Je n'avais nul part où me rendre en particulier et je continuais ma marche solitaire. Finalement je rejoins le quartier où vivait la plupart des Fondateurs, le quartier des vieux riches nommé District Founders. Des manoirs et demeures richement décorés dehors comme dedans. Je ne savais pourquoi mais je me retiens plusieurs fois de toquais à la porte du manoir de Calla. J'étais comme désorientée, j'avais envie d'exposer ma colère mais je restais impassible. Aucune larme ne perla sur mes joues à la couleur d'ivoire. Mais il y avait l'ombre de cette maison qui se détachait des autres. Celle des Darrenson. Lorsque je l'eus reconnus je fis volte-face et partis en courant. Je devais m'éloigner d'ici. J'avais atteint la maison sur le lac lorsque je m'arretais. Ce n'est que lorsque je m'effondrais au sol sur le ponton que la vue de cette large tâche de sang me rappella qu'un tueur courait nos rues. Les larmes coulèrent pour la première fois, un afflux incessant de larmes. J'entendis quelqu'un se rapprochait, les brindilles craquant sous ses pas. Aucune discrétion. Je m'attendais à découvrir le visage du meurtrier tant recherché. A la place ce fus un visage que j'avais dejà vu qui se matérialisa, sortant de l'ombre. Ces prunelles dorés semblaient plus particulière encore dans l'obscurité. Il s'agenouilla près de moi tandis que je séchais les larmes qui coulaient sur mes joues.

« Tu as mauvaise mine pour la future mariée de l'année, Elizabeth »

Il m'adressa un léger sourire en coin et je fus prise de l'envie de sourire aussi. D'un pouce il essuya une larme qui perlait sur ma joue.
« Effie. Plus personne ne m'appelle Elizabeth, sauf les personnes trop officielles. »
« D'accord Effie mais étant donné que je viens de te trouver errante en larmes au beau milieu de la nuit je pense que tu me dois quelques explications »

Il m'aida à me relever et nous prîmes place contre le garde-fou du ponton. Je me mordis la lèvre inférieure, c'était le frère d'Ethan Darrenson, je ne savais si je devais être honnête ou inventer un subterfuge. Finalement je me résignais et optais pour la franchise.

« Pour être honnête l'idée d'épouser ton frère me révulse. »
« Il te révulse à ce point là ? »
« Ce n'est pas sa personne en lui-même, je ne le connais que de vue, nous avons au mieux peut être échangé une danse lors d'un bal des Fondateurs mais je ne lui ai jamais adressé la parole alors je ne peux savoir comment il est. C'est juste ce mariage arrangé. Je suis contrainte à l'épouser, je n'ai qu'un mois devant moi ! Un seul mois. Et il sera surement rythmé d'essayage de robes et de préparatifs ennuyants. » Je laissais échapper un soupire. « Que suis-je censée faire ? »
« Pour être franc avec toi Effie je n'en ai pas la moindre idée. Je ne connais pas très bien ta famille mais je doute qu'elle soit consentente à que tu choissises de répudier Ethan. »
« Je suppose que tu as raison...Je vais devoir accepter ce mariage, même si je déteste cette idée »

Son bras passa derrière mon épaule et il m'étreint amicalement. Je me sentais réconfortée dans ses bras. Ma tête reposait sur son épaule, j'avais l'impression d'être libérée d'un poids. Un long blanc s'installa entre nous, seuls les bruits de notre respiration se détachait du silence nocturne. Je me détachais de son étreinte, si l'on nous voyait, la future épouse dans les bras du beau-frère, je doutais que la vue leurs plaisent.

« Je ferais mieux de rentrer....Mais avant j'ai une question. Qu'est-ce qui tu faisais là en pleine nuit ? »

D'un léger pli à la commissures des lèvres, il sourit. Un sourire qui passa comme un éclair sur son visage car très vite une expression de perplexité camoufla son sourire.

« Je t'ai aperçue sur District Founders, lorsque j'ai aperçue une silhouette féminine qui errait, hagarde et seule dans la nuit, j'ai voulu savoir qui c'était et l'aider. Avec le tueur qui rôde dans nos rues.... »
« Ah oui je devrais mieux rentrer, si Père voit que je suis dehors il va me consigner à résidence jusqu'à mon mariage. Et crois moi ce serait bien le dernier de mes malheurs ces temps-ci »

Je mordillais ma lèvre inférieure, rien qu'imaginer que Père avait découvert que j'étais sortie cette nuit....J'en eus un frisson d'horreur. Je baissais le regard. Une marque pourpre tachait le ponton, surement pour longtemps. Souvenir de la vie qui s'est éteinte ici. Je commençais à avancer lorsqu'il me rejoint.

« Je vais te raccompagner »
« Merci »

Et nous nous avoncâmes dans le brouillard nocturne. Pour la première fois depuis la funeste annonce de mon mariage je me sentais libérée d'un poids, plus légère. Même si beaucoup pesé encore sur mon cœur et mon esprit.





Copyright by Sha` Plagiat, même partiel sera sanctionné


Dernière édition par Effie le Dim 7 Avr - 4:15, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Effie
ιт'ѕ ɢoɴɴα вe leɢeɴd...wαιт ғor ιт....dαry ! leɢeɴdαry ! ι'м αweѕoмe
Effie


Messages : 62
Date d'inscription : 25/07/2012

Roses are Innocent Empty
MessageSujet: Re: Roses are Innocent   Roses are Innocent EmptyLun 11 Mar - 8:33

Chapitre 2 Rajouté !
Revenir en haut Aller en bas
Effie
ιт'ѕ ɢoɴɴα вe leɢeɴd...wαιт ғor ιт....dαry ! leɢeɴdαry ! ι'м αweѕoмe
Effie


Messages : 62
Date d'inscription : 25/07/2012

Roses are Innocent Empty
MessageSujet: Re: Roses are Innocent   Roses are Innocent EmptyMer 27 Mar - 9:27

Je ne pourrais dire combien de temps dura ma course. Je cherchais un échappatoire. La vie me semblait qu'un flot sombre qui se ternissait avec le temps jusqu'à que la mort fut face à moi. M'accrochant au peu d'espoir possible, je tentais de fuir même si l'issue semblait défini à l'avance. Autour de moi les bruits de course s'enchainaient, se rapprochant de plus en plus. Non, je ne voulais pas mourir ainsi. Pourtant à peine une heure plus tôt j'avais pensé que la mort serait ma délivrence. Mais lorsque l'on pense à la mort, tranquillement assis sur son canapé l'aspect est bien différent de la véritable mort. Les effluves de sang emplissaient mes narines, l'odeur métallique me fit frémir et je trébuchais. L'odeur du sang était plus qu'omniprésente. J'étais à présent à quatre pattes sur le sol humide d'une forêt. Jamais avant je n'étais venu par ici mais je me fichais bien de savoir où était mon chemin, ma délivrence était d'atteindre un sentier et d'arriver quelque part où je pourrais me protéger. Mais la chance est infime... Je me sentais nauséeuse, et par réflexe je plaquais une main contre mon estomac pour chasser cette oripilente envie de vomir. J'étais soustraite, je n'avais plus l'espoir de pouvoir fuir. Je tentais encore de me relevais mais à peine debout une main entoura mon visage et j'étais accolée contre mon assaillant. Je tentais de dégager son bras, enfonçant mes ongles dans sa chair, donnant quelques coups à l'aveugle. Un rire rauque s'échappait de sa gorge et me glaçait le sang. J'étais terrfiée mais déterminée à vivre. Il me jeta sur le sol et me rua de quelques coups chaque fois que je tentais de me remettre debout. Je ne voyais pas son visage, il faisait trop sombre pour distinguer ses traits. Une migraine battait mes tempes me faisant grimaçait. Ma mort n'était que ma faute. J'aurais dû être moins fougueuse, plus réfléchi. J'aurais dû me battre pour une cause véritable, l'amour par exemple, mais pas une liberté qui menait à la mort. Quelques larmes de colère perlaient sur mes joues, même sans le voir j'avais deviné qu'il souriait. C'était la fin de mon monde. Le ciel d'encre était éclairé par des flammes, d'où venait le feu ? Je n'eus le temps d'y réfléchir. Mon bourreau s'approcha de moi puis me releva brusquement. Je me sentais faiblir, mes forces m'abandonnaient. Je laissais échapper une plainte étouffée et je me laissais faire. J'attendais qu'il porte le coup fatal. Je me trouvais adossé contre lui, ses bras m'entouraient comme ceux d'un amant. Je luttais pour ne pas sombrer dans l'inconscience. Ses doigts passèrent plusieurs fois sur ma gorge blanche puis une douleur lancinante s'y déclara. Un filet de sang chaud coula de la plaie jusque sur mon épaule puis finit sur mon bras. Je sentais que j'allais m'évanouir sous peu. Il promenait sa lame froide contre ma peau. Il jouait avec moi, j'étais sa proie. Il me faisait attendre la mort jusqu'à que je lui quémande. Son jeu dura plusieurs minutes puis je sentis la lame dans mon dos s'appuyait doucement dans ma peau. La douleur s'étendait et j'avais l'impression d'être serrée dans un étau brûlant. Je sentais mes jambes flageolaient, je ne tarderais pas à tourner de l'oeil. Je tentais de me détacher de son étreinte mortelle, je n'avais plus de force mais je ne pouvais simplement pas mourir ainsi, sans avoir essayé à nouveau. Mourir dans les bras de son assassin à attendre que la mort arrive d'elle-même m'était inconvevable. Je lui assenais un coup de coude dans l'estomac, la surprise de ma soudaine réaction face à lui l'avait fait reculer d'un pas, je regardais autour de moi, il me fallait une issue, m'enfoncer encore plus dans la forêt ne ferait que retarder ma mort. Je devais trouver un sentier, une route, une habitation quelconque. Au loin les flammes semblaient brûler le ciel lui-même. C'est alors qu'une farandole de claquements de sabots s'approchaient. J'étais près d'un sentier ! Je courais vers l'origine du bruit. Subitement je fus précipitais à terre mais me réceptionnais contre un arbre. J'eus à peine le temps de me dégageais que la violence d'un nouveau coup me fis partir à reculons. Pour la première fois j'étais face à lui, je ne distinguais pas son visage, entre le brouillard omniprésent et l'obscurité nocturne. Des voix de foule s'approchaient, puis une odeur suffoquante de cendres monta. Le brasier avait atteint ces bois. Les flammes se propageaient à une vitesse folle, mon assaillant sembla pour la première fois paniqué de la situation et il s'approcha de moi. Ces gestes avant lents et précis devenaient rapides et précipités. Il me pris le poignet et m'entailla la chair, je n'avais pas compris son geste mais n'avait pas riposté. J'étais trop sonnée par les multiples coups reçus mais il me fallut peu de temps à saisir. Le sang afflua de la blessure et coulait le long de mon bras. Je perdais beaucoup de sang et la vue de mon bras ensanglanté me rendis nauséeuse à nouveau. J'eus juste le temps d'aperçevoir qu'il partait en trombe, sa silhouette disparaissant dans le brouillard. Puis je me sentis sombrer dans l'inconscience. Mes paupières se fermant sur une page totalement noire.
Revenir en haut Aller en bas
Effie
ιт'ѕ ɢoɴɴα вe leɢeɴd...wαιт ғor ιт....dαry ! leɢeɴdαry ! ι'м αweѕoмe
Effie


Messages : 62
Date d'inscription : 25/07/2012

Roses are Innocent Empty
MessageSujet: Re: Roses are Innocent   Roses are Innocent EmptyVen 29 Mar - 6:10

Remake du Prologue jusqu'à Chap 2 posté. La old version est en lien sur le début en souvenir hein ♫

Alors vous préférez laquelle, remake ou old ?
Revenir en haut Aller en bas
Walker
Wookies are so fluffy !
Walker


Messages : 55
Date d'inscription : 24/07/2012
Age : 27
Localisation : In a world of pure imagination ♪ Duh !

Roses are Innocent Empty
MessageSujet: Re: Roses are Innocent   Roses are Innocent EmptyVen 29 Mar - 6:33

Remake totalement :3
Revenir en haut Aller en bas
https://meridian-anarchy.forumgratuit.be
Effie
ιт'ѕ ɢoɴɴα вe leɢeɴd...wαιт ғor ιт....dαry ! leɢeɴdαry ! ι'м αweѕoмe
Effie


Messages : 62
Date d'inscription : 25/07/2012

Roses are Innocent Empty
MessageSujet: Re: Roses are Innocent   Roses are Innocent EmptyDim 31 Mar - 7:21

J'avoue que la remake est plus travaillé et rend plus unique le cas du mariage forcé car si la moitié des jeunes de la ville sont contraints aussi [ old version ] c'est moins attachant

Bientot Chap 3
Revenir en haut Aller en bas
Effie
ιт'ѕ ɢoɴɴα вe leɢeɴd...wαιт ғor ιт....dαry ! leɢeɴdαry ! ι'м αweѕoмe
Effie


Messages : 62
Date d'inscription : 25/07/2012

Roses are Innocent Empty
MessageSujet: Re: Roses are Innocent   Roses are Innocent EmptyDim 7 Avr - 4:17

Chapitre 3 posté, l'est court mais j'ai pas fait mieux
Revenir en haut Aller en bas
Walker
Wookies are so fluffy !
Walker


Messages : 55
Date d'inscription : 24/07/2012
Age : 27
Localisation : In a world of pure imagination ♪ Duh !

Roses are Innocent Empty
MessageSujet: Re: Roses are Innocent   Roses are Innocent EmptyDim 7 Avr - 4:37

Aaanw trop mignon :3 Il a un nom le frérot ? Il faut l'imaginer comment, genre Darren Criss, mmh ? xD
Revenir en haut Aller en bas
https://meridian-anarchy.forumgratuit.be
Effie
ιт'ѕ ɢoɴɴα вe leɢeɴd...wαιт ғor ιт....dαry ! leɢeɴdαry ! ι'м αweѕoмe
Effie


Messages : 62
Date d'inscription : 25/07/2012

Roses are Innocent Empty
MessageSujet: Re: Roses are Innocent   Roses are Innocent EmptyDim 7 Avr - 5:00

Pour être franche j'arrive pas à me décider le prénom du frérot même s'il aura une place importante dans l'histoire, j'suis naze je sais xP
Un Darren ? Sur quelques points oui mais pas sur tout
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Roses are Innocent Empty
MessageSujet: Re: Roses are Innocent   Roses are Innocent Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Roses are Innocent
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Meridian Anarchy :: Détente :: Textes-
Sauter vers: